À l’heure où le secteur du bâtiment dégage à lui seul « 39% des émissions totales de CO² liées à l’énergie » et consomme « 36% de l’énergie finale » (source : Joyce Msuya, directrice exécutive par intérim de l’ONU Environnement), il est plus que temps que la préservation de l’environnement devienne notre priorité, à nous constructeurs. Pour le bien-être de tous, et celui de la planète.

Alliance, les bons gestes dès aujourd’hui
Depuis sa création en 2001, la préservation de la planète est l’un des 4 piliers de l’entreprise Alliance, et nous nous engageons au quotidien pour diminuer notre impact sur l’environnement. C’est pourquoi, aujourd’hui, et parce que 90% des déchets que nous générons sont recyclables, nous procédons au tri systématique de nos déchets sur votre chantier, en collaboration avec l’entreprise Tri’n’Collect.
Pourquoi recycler ?
Aujourd’hui, il existe deux modes d’élimination pour les déchets non recyclés : la mise en décharge (qui concerne 45% d’entre eux), et l’incinération (55% de la globalité), qui ne sont ni l’un ni l’autre satisfaisants d’un point de vue impact environnemental, comme l’explique ce schéma explicatif de Tri’n’Collect :

Recycler, c’est donc préserver l’environnement.
Et c’est aussi produire de nouvelles matières, qui pourront servir à la production de nouveaux biens, nous permettant ainsi d’économiser les matières brutes extraites du milieu naturel.
Concrètement, la gestion des déchets de chantier, comment ça se passe ?
Comme expliqué par notre partenaire dans cette vidéo, le tri des déchets sur nos chantiers s’effectue en trois étapes simples :
1. Le tri à la source, qui assure la sécurité sur nos chantiers
Tri’n’Collect met en place sur chacun de nos chantiers des stations de tri, destinées aussi bien au gros œuvre qu’au second œuvre. À chaque étape de la construction, chaque déchet est ainsi facilement trié dans des contenants de rangements dédiés, pour plus de sécurité.
2. La collecte, pour des chantiers propres
Régulièrement et tout au long du chantier, Tri’n’Collect vient récupérer les stations de tri et en repositionner de nouvelles, pour un chantier toujours propre.
3. Le recyclage et la traçabilité
Tri’n’Collect garantit une seconde vie à tous les déchets collectés, qu’ils soient issus du gros œuvre ou du second œuvre. En atteste le certificat de traçabilité des déchets du chantier que l’entreprise délivre à ses clients.


CCMI : bientôt de nouvelles mentions obligatoires
Face à l’urgence, et dans le cadre de la loi « anti-gaspillage et économie circulaire », deux mesures concernant les constructeurs de maisons individuelles ont été précisées le 14 janvier 2021, pour lutter contre les dépôts sauvages de déchets et garantir la traçabilité des matériaux :
1 – Ajout d’une ligne consacrée à la gestion des déchets.
À partir du 1er juillet 2021, le CCMI contiendra les mentions obligatoires suivantes :
- une estimation de la quantité de déchets générés pendant le chantier ;
- les modalités de gestion et de collecte des déchets, portant, entre autres, sur l’effort de tri réalisé sur le chantier ainsi que sur la nature des déchets pour lesquels une collecte séparée est prévue ;
- le ou les point(s) de collecte vers lesquels l’entreprise ou ses sous-traitants a prévu d’acheminer ses déchet ;
- une estimation des coûts associés aux modalités de gestion et d’enlèvement de ces déchets.
En cas de manquement à cette nouvelle obligation, une amende pouvant aller jusqu’à 3 000 euros pour une personne physique et 15 000 euros pour une personne morale est prévue.
2 – Création d’un bordereau de dépôt pour les déchets inertes et non dangereux.
Également à compter du 1er juillet 2021, un bordereau de dépôt devra être remis gracieusement par l’installation de collecte à l’entreprise qui vient y déposer ses déchets inertes (béton, gravats, tuiles, briques…) et non dangereux (bois, plastiques, métal, plâtre…).
Ce document, rempli et signé conjointement par le constructeur et l’installation de collecte, sera à conserver par l’entreprise et à présenter sur demande au maître d’ouvrage du chantier ou en cas de contrôle.
En cas de manquement à cette obligation, des sanctions pouvant aller jusqu’à deux ans d’emprisonnement et 75 000 euros d’amende sont prévues.
Pour rappel, des bordereaux pour le suivi des déchets dangereux (BSDD) et des déchets d’amiante (BSDA) existent déjà.